“Alberta is pleased to see that today President Donald Trump has decided to refrain from imposing tariffs on Canadian goods at this time as they study the issue further.

“We appreciate the implied acknowledgement that this is a complex and delicate issue with serious implications for American and Canadian workers, businesses and consumers given the integration of our markets, along with our critical energy and security partnership.

“Avoiding tariffs will save hundreds of thousands of Canadian and American jobs across every sector. As an example, declining to impose U.S. tariffs on Canadian energy preserves the viability of dozens of U.S. refineries and facilities that upgrade Alberta crude, and the jobs of tens of thousands of Americans employed at them.

“Despite the promising news today, the threat of U.S. tariffs is still very real. As a country, we need to immediately take the following steps to preserve and strengthen our economic and security partnership with the United States, and to avoid the future imposition of tariffs:

  1. Focus on diplomacy and refrain from further talk of retaliatory measures, including export tariffs or cutting off energy to the U.S. Having spoken with the President, as well as dozens of governors, senators, members of congress and allies of the incoming administration, I am convinced that the path to a positive resolution with our U.S. allies is strong and consistent diplomacy and working in good faith towards shared priorities. The worst possible response to today’s news would be the federal government or premiers declaring “victory” or escalating tensions with unnecessary threats against the United States.
     
  2. Negotiate ways to increase what Canadians and Americans buy from one another. As an example, the United States should look at purchasing more oil, timber and agricultural products from Canada, while Canada should look at purchasing more American gas turbines, military equipment and the computer hardware needed to build our growing AI data centre sector. Finding ways to increase trade in both directions is critical to achieving a win-win for both countries.
     
  3. Double down on border security. Within the next month, all border provinces should either by themselves, or in partnership with the federal government, deploy the necessary resources to secure our shared border from illegal drugs and migration.
     
  4. Announce a major acceleration of Canada’s 2 per cent of GDP NATO target. This is clearly a shared priority that benefits both of our nations. There is no excuse for further delay.
     
  5. Crack down on immigration streams and loopholes that are known to permit individuals hostile to Canada and the United States to enter our country, and restore immigration levels and rules to those under former Prime Minister Stephen Harper.
     
  6. Immediately repeal all federal anti-energy policies (production cap, Clean Electricity Regulations, Impact Assessment Act [Bill C-69]) and fast track Northern Gateway and Energy East projects pre-approvals.”

La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a fait la déclaration suivante, se félicitant du sursis tarifaire accordé par les États-Unis et appelant à la prise de mesures stratégiques :

« L’Alberta est heureuse de constater qu’aujourd’hui, le président Donald Trump a décidé de ne pas imposer de tarifs sur les biens canadiens avant d’étudier la question de manière plus approfondie.

« Nous apprécions la reconnaissance implicite du fait qu'il s'agit d'une question complexe et délicate ayant de graves répercussions sur les travailleurs, les entreprises et les consommateurs américains et canadiens, compte tenu de l'intégration de nos marchés, ainsi que de notre partenariat essentiel en matière d'énergie et de sécurité.

« Éviter les tarifs préservera des centaines de milliers d’emplois dans chaque secteur au Canada et aux États-Unis. Par exemple, refuser d’imposer des tarifs sur l’énergie canadienne préserve la viabilité de dizaines de raffineries et d’installations américaines qui valorisent le brut de l’Alberta, ainsi que l’emploi de dizaines de milliers d’Américains qu’elles emploient.

« En dépit des nouvelles prometteuses d’aujourd’hui, la menace de tarifs américains reste bien réelle. En tant que pays, nous devons prendre immédiatement les mesures suivantes pour renforcer et protéger notre partenariat économique et de sécurité avec les États-Unis, et pour éviter l'imposition future de tarifs douaniers :

  1. Mettre l’accent sur la diplomatie et s'abstenir de parler à nouveau de mesures de rétorsion, comme d'imposer des tarifs sur les exportations ou de cesser d’alimenter en énergie les États-Unis. Ayant parlé au président, ainsi qu’à des dizaines de gouverneurs, de sénateurs, de membres du Congrès et d’alliés du nouveau gouvernement, je suis convaincue que la diplomatie, solide et cohérente, et le travail de bonne foi à des priorités communes constituent la voie vers une résolution positive avec nos alliés américains. La pire réaction possible aux nouvelles d'aujourd'hui serait que le gouvernement fédéral ou les premiers ministres des autres provinces déclarent une « victoire » ou escaladent les tensions en menaçant inutilement les États-Unis.
     
  2. Négocier des façons d’augmenter ce que les Canadiens et les Américains achètent les uns des autres. Par exemple, les États-Unis devraient envisager d’acheter davantage de pétrole, de bois d’œuvre et de produits agricoles du Canada, tandis que le Canada devrait envisager d’acheter des États-Unis davantage de turbines à gaz et d’équipement militaire, ainsi que le matériel informatique nécessaire pour renforcer notre secteur de centres de données d’IA. Il est essentiel de trouver des manières d’accroître le commerce dans les deux sens pour parvenir à une situation bénéfique pour les deux pays.
     
  3. Redoubler d'efforts en matière de sécurité à la frontière. Au cours du mois prochain, toutes les provinces de la frontière devraient, seules ou en partenariat avec le gouvernement fédéral, déployer les ressources nécessaires afin de protéger notre frontière commune contre les drogues et la migration illégales.
     
  4. Annoncer une accélération considérable vers l’atteinte de la cible de l’OTAN de 2 % du PIB canadien. Il s’agit clairement d’une priorité partagée qui profite à nos deux nations. Il n’y a pas d’excuse à continuer d’accuser ce retard.
     
  5. S'attaquer aux filières d'immigration et aux échappatoires connues qui permettent à des personnes hostiles au Canada et aux États-Unis d'entrer dans notre pays, et rétablir les niveaux d’immigration et les règles en vigueur lorsque Stephen Harper était premier ministre.
     
  6. Abroger immédiatement toutes les politiques anti-énergie fédérales (plafond de production, Règlement sur l’électricité propre, Loi sur l’évaluation d’impact [projet de loi C-69]) et accélérer l’approbation préliminaire des projets Northern Gateway et Énergie Est. »

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