As of July, Alberta added 73,000 jobs since the beginning of the year and has now recovered nearly 90 per cent of the jobs lost when the pandemic first took hold in the province.
Real gross domestic product (GDP) is expected to grow by 6.7 per cent in 2021, up significantly from the budget forecast of 4.8 per cent. Many economic forecasters, including the Conference Board of Canada and some of the largest Canadian banks, predict Alberta will lead all provinces in growth this year.
“After a historically challenging year, Alberta’s economy is already witnessing signs of recovery and growth. While this indicates Alberta’s Recovery Plan is working, we know there is still more to do to create jobs and restore Alberta’s place as the economic driver of the nation. We will continue to bring spending in line with that of other provinces, attract more investment and get Albertans back to work.”
Increased investment and economic activity has led to the unemployment rate falling to 8.5 per cent, the lowest since the pandemic started.
Oilsands production has risen more than eight per cent in the first half of the year with a quick rebound in bitumen output and drilling activity in June and July – exceeding 2019 levels. Non-energy investment is forecast to grow at about five per cent each year in 2021 and 2022, and will return to 2019 levels this year.
Fiscal situation
Despite these improvements in Alberta’s economy, a sizeable deficit remains, and Alberta’s current fiscal situation is still unsustainable. Alberta will pay $2.6 billion in debt servicing costs this year, which is more than it spends on all but four government departments. With no debt, these taxpayer dollars could be spent on education, health care and other public services.
While the recent increase in energy prices is encouraging, Alberta’s government is aware the situation can change rapidly and the year is far from over. There have been dramatic fluctuations over the past year and a half. Instead of relying on volatile resource revenue, government must control spending.
Alberta’s government continues to hold three fiscal anchors to guide decision-making:
- Keeping net debt below 30 per cent of GDP.
- Aligning per capita spending with comparator provinces.
- Setting a time frame for balancing the budget once the government has a clear picture of the long-term global impacts of the pandemic.
Quick facts
- The deficit for 2021-22 is forecast at $7.8 billion, $10.5 billion lower than reported in the budget.
- The revenue forecast for 2021-22 is $55 billion, $11.3 billion higher than reported in the budget.
- Expense is forecast at $62.7 billion, up $0.8 billion from the budget.
- Taxpayer-supported debt is forecast at $105.7 billion on March 31, 2022, which is $4.9 billion lower than estimated in the budget.
- The net debt-to-GDP ratio will be an estimated 19.6 per cent at the end of the fiscal year, well below the province’s goal of 30 per cent.
Les perspectives économiques du gouvernement se sont grandement améliorées au cours des trois premiers mois de l’exercice, ce qui confirme que le plan de relance de l’Alberta, visant à diversifier l’économie et à créer des emplois, fonctionne.
En juillet, l’Alberta a créé 73 000 emplois depuis le début de l’année et a récupéré près de 90 % des emplois perdus lors de l’éclosion de la pandémie de COVID-19 en Alberta.
Le produit intérieur brut (PIB) réel devrait croitre de 6,7 % en 2021, ce qui représente une hausse importante par rapport aux prévisions budgétaires de 4,8 %. De nombreux prévisionnistes économiques, dont le Conference Board du Canada et certaines des plus grandes banques canadiennes, prévoient que cette année, l’Alberta affichera la croissance la plus importante de toutes les provinces.
« Après une année particulièrement difficile, l’économie albertaine montre déjà des signes de relance et de croissance. Cela indique que le plan de relance de l’Alberta fonctionne, mais il en reste encore beaucoup à faire pour créer des emplois et reprendre notre place comme moteur économique du pays. Nous continuerons à ramener nos dépenses au même niveau que celles des autres provinces, à attirer davantage d’investissements et à redonner du travail aux Albertains. »
La hausse des investissements et de l’activité économique a permis au taux de chômage de reculer pour s’établir à 8,5 %, soit le taux le plus faible depuis le début de la pandémie.
La production tirée des sables bitumineux a augmenté de plus de 8 % au cours du premier trimestre, avec une reprise rapide de la production de bitume et de l’activité de forage en juin et juillet, dépassant le niveau de 2019. Les investissements dans les secteurs autres que l’énergie devraient augmenter d’environ 5 % en 2021 et en 2022 et reviendront au niveau de 2019 d’ici la fin de cette année.
Situation budgétaire
Malgré ces améliorations, le déficit de la province est toujours très élevé et sa situation financière actuelle peu viable. Cette année, la province paiera 2,6 milliards de dollars en frais de service de la dette, ce qui est bien plus qu’elle ne dépense pour tous ses ministères, à l’exception de quatre. Sans dette, l’argent des contribuables pourrait être affecté à l’éducation, aux soins de santé et à d’autres services publics.
Et bien que l’augmentation récente des prix de l’énergie soit encourageante, le gouvernement de l’Alberta est conscient que la situation peut changer rapidement et que l’année est loin d’être terminée. D’importantes fluctuations se sont déjà produites au cours des 18 derniers mois. Plutôt que de se fier aux revenus instables du secteur des ressources, le gouvernement doit contrôler les dépenses.
Ainsi, les trois cibles budgétaires suivantes continueront à guider la prise de décisions du gouvernement de l’Alberta :
- Maintenir la dette nette en dessous de 30 % du PIB;
- Harmoniser les dépenses par habitant avec celles des provinces comparatives;
- Définir des échéanciers pour atteindre l’équilibre budgétaire une fois que le gouvernement aura une idée claire de l’impact global à long terme de la pandémie.
En bref
- En 2021-2022, le déficit devrait être de 7,8 milliards de dollars, soit 10,5 milliards de dollars de moins que ne le rapporte le budget.
- Les recettes devraient être de 55 milliards de dollars, soit 11,3 milliards de dollars de plus que ne le rapporte le budget.
- Les dépenses devraient être de 62,7 milliards de dollars, soit une augmentation de 0,8 milliard de dollars par rapport au montant indiqué dans le budget.
- La dette publique financée par les contribuables devrait s’établir à 105,7 milliards de dollars au 31 mars 2022, soit 4,9 milliards de moins que ce qui est prévu dans le budget.
- Le ratio de la dette nette au PIB sera d’environ 19,6 % à la fin de l’exercice financier, ce qui est bien en deçà de l’objectif de 30 % qu’avait prévu la province.