Building public trust by keeping police more accountable to their communities will assist in keeping the public safe.

If passed, the Police Amendment Act will establish an independent agency, the Police Review Commission, to handle complaints against the police so Albertans can have greater confidence that police are no longer investigating police.

This proposal – part of the first major overhaul of the Police Act in 34 years – would improve public confidence, reduce barriers for Albertans and see complaints resolved more quickly.

The legislation would also create more public oversight by establishing formal civilian bodies in all Alberta jurisdictions policed by the RCMP, responding to a long-standing desire from those communities for a stronger role in setting policing priorities.

“Police should have a strong connection to their community, functioning as a police service that is an extension of the people it serves rather than a strong arm of the government. This first major update to the Police Act in generations is a blueprint for building police services in Alberta that embody that principle, with reforms that strengthen accountability, give communities more input and promote diversity.”

Mike Ellis, Minister of Public Safety and Emergency Services

Proposed reforms also reimagine police as a responsive extension of the community. Under the new legislation, police would be required to develop community safety plans in collaboration with partner organizations that focus on crime prevention and alternatives to enforcement, like addiction treatment, housing and employment supports.

As part of the community response, police would also be required to develop diversity and inclusion plans to reflect the diverse and distinct communities they serve and to better understand local community needs.

“We are pleased to see amendments to the Police Act move forward and welcome changes that we believe are well aligned with the strategic direction of the Edmonton Police Service and priorities we are hearing expressed from stakeholders. Our strategic plan similarly is focused on growing options for diversion from the criminal justice system, and boosting diversity and inclusion initiatives. We are optimistic about the inclusion of provisions to mitigate politicization and manage governance disputes while maintaining the independence of policing. We welcome the introduction of a new provincial complaints agency, as a clear response to public calls for change here, and hope this new direction will provide an additional layer of public transparency and assurance that will benefit both the public and police.”

Dale McFee, chief of police, Edmonton Police Service

Amendments would also ensure every death and serious injury involving law enforcement is investigated independently and consistently. This would be achieved by expanding the Alberta Serious Incident Response Team’s (ASIRT) mandate to include cases involving peace officers employed by the province and municipalities.

“Changes to update our Police Act are long overdue. We have advocated for several years that the act needs reform to bring it more in line with the realities of the modern police workplace. This is also an opportunity to enhance independence and transparency in the complaints process, which will enrich trust and confidence across our province. We welcome the opportunity to improve our processes to better reflect our professional and innovative practices in Alberta.”

Mark Neufeld, president, Alberta Association of Chiefs of Police

To enhance transparency and promote public trust, the proposed new act creates standardized categories of complaints against police. This would establish a consistent framework for how the new independent oversight agency triages complaints and improve the public’s understanding of the process.

“Many of these changes are in line with the recommendations from the 231 Calls for Justice from the National Inquiry on Missing and Murdered Indigenous Women and Girls and the 113 Pathways to Justice from the Alberta Joint Working Group on Missing and Murdered Indigenous Women and Girls, which call for more oversight on community policing. I’m hopeful that this will also increase opportunities for Indigenous women to be a part of the development and yearly reviews of community action plans. This is a good first step in a lengthy list of changes needed to improve safety for Indigenous women, girls and 2SLGBTQQIA people in Alberta.”

Rachelle Venne, CEO, Esquao, Institute for the Advancement of Aboriginal Women

Additional information about these reforms and a more detailed list of proposed changes is available in the fact sheet.

Quick facts

  • Starting in 2018, an extensive stakeholder engagement included meetings with about 200 organizations representing law enforcement, health and social services sectors, municipalities, Indigenous organizations and racialized and diverse communities.
  • Almost 15,000 Albertans completed a public survey that covered several topics related to law enforcement, such as the role of police in the community.
  • A survey was also sent out to the law enforcement community and about 1,500 responses were received.

Le gouvernement de l’Alberta s’efforce de faire en sorte que les services de police soient plus responsables et mieux adaptés aux collectivités qu’ils servent

L’instauration de la confiance du public en rendant les services de police plus responsables devant leurs communautés contribuera à assurer la sécurité du public.

Si elle est adoptée, la Police Amendment Act (loi de modification des services de police) établira un organisme indépendant, la Police Review Commission (commission d’examen des services de police), pour traiter les plaintes contre les services de police afin que les Albertains et les Albertaines puissent avoir davantage confiance dans le fait que les corps policiers n’enquêtent plus sur eux-mêmes.

Cette proposition, qui fait partie de la première révision majeure de la Police Act (loi sur les corps policiers) en 34 ans, améliorerait la confiance du public, réduirait les obstacles pour les Albertains et les Albertaines et permettrait de régler les plaintes plus rapidement.

Le projet de loi prévoit également une surveillance publique accrue par l’établissement d’organismes civils officiels dans toutes les administrations albertaines servies par la GRC, répondant ainsi à un désir de longue date de ces communautés de jouer un rôle plus important dans l’établissement des priorités en matière de services de police.

« Les corps policiers devraient avoir un lien étroit avec leur communauté et fonctionner comme un service de police qui est une extension de la population qu’il sert plutôt qu’un bras armé du gouvernement. Cette première mise à jour importante de la Police Act depuis des générations est un plan directeur pour la mise en place de services de police en Alberta qui incarnent ce principe, avec des réformes qui renforcent la responsabilisation, donnent plus de place aux collectivités et favorisent la diversité. »

Mike Ellis, ministre de la Sécurité publique et des Services d’urgence

Les réformes proposées refaçonnent également les corps policiers comme une extension réactive de la collectivité. En vertu de la nouvelle législation, les services de police seraient tenus d’élaborer, en collaboration avec des organisations partenaires, des plans de sécurité communautaire axés sur la prévention de la criminalité et des solutions de rechange à l’application de la loi, comme le traitement des toxicomanies, le logement et les aides à l’emploi.

Dans le cadre de l’intervention communautaire, les corps policiers seraient également tenus d’élaborer des plans relatifs à la diversité et à l’inclusion afin de refléter les collectivités diverses et distinctes qu’ils servent et de mieux comprendre les besoins des collectivités locales.

« Nous sommes heureux de voir les modifications à la Police Act aller de l’avant et accueillons favorablement les changements qui, selon nous, s’harmonisent bien à l’orientation stratégique du Service de police d’Edmonton et aux priorités que nous entendons exprimer par les intervenants. Notre plan stratégique est également axé sur l’augmentation des possibilités de déjudiciarisation du système de justice pénale et sur le renforcement des initiatives en matière de diversité et d’inclusion. Nous sommes optimistes quant à l’inclusion de dispositions visant à atténuer la politisation et à gérer les conflits de gouvernance tout en maintenant l’indépendance des services de police. Nous saluons également l’introduction d’un nouvel organisme provincial chargé des plaintes, qui constitue une réponse claire aux appels du public en faveur d’un changement, et nous espérons que cette nouvelle orientation fournira une couche supplémentaire de transparence et d’assurance publique qui profitera à la fois au public et aux corps policiers. »

Dale McFee, chef de police, Service de police d’Edmonton

Les amendements garantiraient également que chaque décès et blessure grave impliquant les forces de l’ordre fasse systématiquement l’objet d’une enquête indépendante. Pour ce faire, il faudrait élargir le mandat de l’Alberta Serious Incident Response Team (ASIRT) (équipe d’intervention aux incidents graves de l’Alberta) afin d’inclure les cas impliquant des agents de la paix employés par la province et les municipalités.

« Les changements visant à mettre à jour notre Police Act sont attendus depuis longtemps. Nous soutenons depuis plusieurs années que la loi doit être réformée pour être plus en phase avec les réalités du lieu de travail de la police moderne. C’est aussi l’occasion de renforcer l’indépendance et la transparence du processus de traitement des plaintes, ce qui enrichira la confiance dans toute la province. Nous sommes heureux d’avoir l’occasion d’améliorer nos processus afin de mieux refléter nos pratiques professionnelles et novatrices en Alberta. »

Kathleen Jones, présidente, Association des chefs de police de l’Alberta

Pour améliorer la transparence et promouvoir la confiance du public, la nouvelle loi proposée crée des catégories normalisées de plaintes contre les corps policiers. Cela permettrait d’établir un cadre uniforme en ce qui concerne la manière dont la nouvelle agence de surveillance indépendante triera les plaintes et d’améliorer la compréhension du processus par le public.

« Nombre de ces changements sont conformes aux recommandations formulées dans les 231 appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et dans les 113 mesures “Pathways to Justice” de l’Alberta Joint Working Group on Missing and Murdered Indigenous Women and Girls (groupe de travail mixte de l’Alberta sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées), qui demandent une surveillance accrue des services de police communautaires. J’espère que cela augmentera également les possibilités pour les femmes autochtones de participer à l’élaboration et aux révisions annuelles des plans d’action communautaires. Il s’agit d’un bon point de départ dans une longue liste de changements nécessaires pour améliorer la sécurité des femmes et des filles autochtones et des personnes 2ELGBTQQIA en Alberta. »

Rachelle Venne, PDG, Esquao, Institute for the Advancement of Aboriginal Women

Des renseignements supplémentaires sur ces réformes ainsi qu’une liste plus détaillée des changements proposés sont disponibles dans la fiche d’information (en anglais seulement).

En bref

  • À compter de 2018, un vaste engagement des parties prenantes a inclus des réunions avec environ 200 organisations représentant les secteurs de l’application de la loi, de la santé et des services sociaux, les municipalités, les organisations autochtones et les communautés racisées et diverses.
  • Près de 15 000 Albertains et Albertaines ont répondu à un sondage public qui portait sur plusieurs sujets liés à l’application de la loi, comme le rôle des corps policiers dans la collectivité.
  • Une enquête a également été envoyée à la communauté des forces de l’ordre et environ 1 500 réponses ont été reçues.