Under the proposed model, community detachments serving small municipalities and rural or remote areas would be the backbone of an Alberta Police Service. Under the current model, there is no minimum number of front-line officers; some detachments have as few as three officers. Under an Alberta Police Service, community detachments will be guaranteed a minimum of 10 front-line police officers. This would allow Alberta to:

  • Increase the amount of police officers working in the smallest detachments, resulting in an increase in the number of police officers in rural Alberta.
  • Increase front-line response by reducing the number of police officers deployed in headquarters and administrative roles.
  • Provide better access to specialist policing services in rural and remote areas of Alberta.

“This report reveals that the current deployment model is bureaucratic and heavily centralized. By moving to a provincial deployment model, we would be able to add 275 front-line police officers to the smallest 42 detachments. We can also make access to mental health, addictions, family crisis services, and other specialized police services more accessible to all communities across Alberta.”

Tyler Shandro, Minister of Justice and Solicitor General

The proposed model will have 65-85 community detachments that consist of a minimum number of 10 police officers and a maximum of 80 officers working in them.

In addition to beefing up police in rural communities, a network of 20 to 30 service hub detachments, with a staffing range between 48 and 192 police officers, would serve residents of larger municipalities and provide support to nearby community detachments when needed, including mental health response.

These hubs across the province would support local policing while also providing specialized investigative units and other specialized services – such as tactical and canine units – traditionally based in larger centres. Putting these in hubs across the province would reduce response times during major incidents.

The deployment model also includes three urban hubs – southern, central and northern – that would serve larger communities and their surrounding areas and function as regional headquarters. As well as providing core policing to the local area, the urban hubs would be home to forensic services and investigative support functions performed by civilian specialists. The urban hubs would also support smaller detachments in their region as needed.

The report also outlines how an Alberta Police Service would extend dedicated support to self-administered First Nations police services through its service hub detachments, making it easier for more First Nations to establish and maintain their own self-administered First Nations police services.

Background

At the federal level, the House of Commons Standing Committee on Public Safety and National Security released a report in June 2021 recommending that the federal government explore the possibility of ending contract policing and work with the provinces and municipalities to help those interested establish their own police services.

Provincial governments in Saskatchewan, New Brunswick and Nova Scotia are also studying the feasibility of replacing the RCMP. In British Columbia, an all-party committee of MLAs released a report in April 2022 that recommends transitioning from the RCMP to a provincial police service.

While Alberta’s government hasn’t made a decision about establishing a police service, this process can help ensure Alberta is ready to make a transition on its own terms if the federal government ends RCMP contract policing or reduces subsidies to provinces, territories and municipalities policed by the RCMP under contract.


Un modèle provincial de déploiement policier ajouterait 275 agents de première ligne dans les 42 plus petits détachements de l'Alberta.

Selon le modèle proposé, les détachements communautaires desservant les petites municipalités et les régions rurales ou éloignées constitueraient l'épine dorsale du service de police albertain. Dans le modèle actuel, aucun nombre minimum d'agents de première ligne n’a été fixé, et certains détachements ne comptent que trois agents. Si un service de police albertain était créé, les détachements communautaires se verraient garantir un minimum de 10 agents de police de première ligne. L’Alberta pourrait ainsi :

  • augmenter le nombre d'agents de police dans les plus petits détachements, ce qui entraînerait une augmentation du nombre d'agents dans les régions rurales de l'Alberta;
  • augmenter les interventions de première ligne en réduisant le nombre d'agents déployés dans les bureaux centraux ou affectés à des rôles administratifs;
  • fournir un meilleur accès aux services de police spécialisés dans les régions rurales et éloignées de l'Alberta.

« Ce rapport révèle que le modèle de déploiement actuel est bureaucratique et fortement centralisé. En adoptant un modèle de déploiement provincial, nous pourrions ajouter 275 agents de police de première ligne dans les 42 plus petits détachements de l’Alberta. Nous pouvons également améliorer l'accès aux services de santé mentale, de toxicomanie, de crise familiale et d'autres services de police spécialisés dans toutes les collectivités de l'Alberta. »

Tyler Shandro, ministre de la Justice et solliciteur général

Le modèle proposé comptera de 65 à 85 détachements communautaires composés d'un nombre minimal de 10 policiers et d'un nombre maximal de 80 policiers.

En plus de renforcer les services de police dans les collectivités rurales, un réseau de 20 à 30 détachements de centres de services, dont l'effectif varie entre 48 et 192 agents de police, desservirait les résidents des grandes municipalités. Ces centres de services fourniraient du soutien, notamment en matière de santé mentale, aux détachements communautaires voisins.

Ces centres répartis dans toute la province appuieraient les services de police locaux tout en fournissant des unités d'enquête et autres services spécialisés – comme les unités tactiques et les escouades canines – qui sont traditionnellement basées dans les grandes villes. Le fait de placer ces services dans des centres partout dans la province réduirait le temps de réponse lors d'incidents majeurs.

Le modèle de déploiement comprend également trois centres urbains – dans le sud, au centre et dans le nord de la province – qui desserviraient les grandes collectivités et leurs environs, et feraient office de bureaux centraux régionaux. En plus d'assurer les services de police réguliers dans la région, les centres urbains accueilleraient les services médico-légaux et les fonctions de soutien aux enquêtes assurés par des spécialistes civils. Les centres urbains soutiendraient également les plus petits détachements de leur région, au besoin.

Le rapport décrit également comment un service de police de l'Alberta offrirait un soutien spécialisé aux services de police autogérés des Premières Nations, par l'entremise de ses centres de services, ce qui faciliterait l'établissement et le maintien d’un plus grand nombre de services de police autogérés par les Premières Nations.

Contexte

Le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes a publié un rapport en juin 2021 recommandant au gouvernement fédéral d'explorer la possibilité de mettre fin aux services de police contractuels et de travailler avec les provinces et les municipalités pour aider les intéressés à établir leurs propres services de police.

Les gouvernements provinciaux de la Saskatchewan, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse étudient également la possibilité de remplacer la GRC. En Colombie-Britannique, un comité multipartite de députés a publié un rapport en avril 2022 qui recommande la transition de la GRC à un service de police provincial.

Bien que le gouvernement de l'Alberta n'ait pas pris de décision quant à l'établissement d'un service de police provincial, l’établissement de ce modèle peut préparer l'Alberta à effectuer une transition selon ses propres conditions si le gouvernement fédéral met fin aux services de police contractuels de la GRC ou s’il réduit les subventions aux provinces, territoires et municipalités dont les services de police sont assurés par la GRC sous contrat.