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Aperçu
Le climat change et, à l’échelle de la planète, on ressent des répercussions comme :
- la hausse des températures
- l’élévation du niveau de la mer
- des sècheresses, des inondations et des incendies de forêt plus fréquents
Une hausse des conditions météorologiques extrêmes crée de plus grands défis.
Causes du changement climatique
Le climat terrestre est influencé par ces facteurs humains et naturels externes au système climatique :
Facteurs naturels
- Changements des courants océaniques
- Changements du rayonnement solaire
- Activité naturelle comme l’activité volcanique
Facteurs humains
- Appauvrissement de la couche d’ozone causé par l’utilisation de produits chimiques comme les chlorofluorocarbones (CFC)
- Augmentation des concentrations de gaz à effet de serre, principalement causée par la combustion de combustibles fossiles, ce qui piège la chaleur dans notre atmosphère
- Utilisation des forêts et des terres humides à des fins agricoles, résidentielles et industrielles
Émissions de gaz à effet de serre
Les principales émissions de gaz à effet de serre sont :
- le dioxyde de carbone (CO2)
- le méthane (CH4)
- l’oxyde nitreux (N2O)
Chacun de ces composés a des répercussions importantes sur la température de la planète en piégeant la chaleur dans l’atmosphère, ce qui fait augmenter les températures à l’échelle planétaire. Même si cet effet de serre naturel rend la vie sur Terre possible, trop de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pourrait avoir de graves répercussions sur notre écosystème.
Il a été établi que 97 % des climatologues s’entendent maintenant pour dire que l’activité humaine est responsable en grande partie de l’augmentation de la température au cours des 250 dernières années.
Les êtres humains ont fait augmenter de façon considérable la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère en utilisant des combustibles fossiles, y compris les suivants :
- Charbon
- Gaz naturel
- Pétrole
La préoccupation principale est la rapidité à laquelle les gaz à effet de serre se concentrent dans l’atmosphère. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter le site Web du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), un organisme international, sur Changements climatiques 2014 : Rapport de synthèse (rapport complet en anglais seulement).
Impacts du changement climatique
Le changement climatique entrainera probablement des changements à long terme de la température et des précipitations ainsi qu’une hausse de la fréquence et de la gravité des phénomènes météorologiques comme les sècheresses, les inondations, les incendies de forêts et les tempêtes violentes. Le changement climatique présente des défis, mais aussi des occasions uniques.
Parmi les secteurs-clés où l’on prévoit que les répercussions du changement climatique se feront sentir, on compte les suivants :
Agriculture
Le changement climatique, qui entraine une augmentation de la fréquence et de la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes et des répercussions à long terme, peut avoir des effets néfastes sur la production agricole (rendement des cultures), la production de bétail et l’infrastructure agricole, de même que des pertes financières.
Biodiversité et services écosystémiques
On prévoit que le changement climatique aura des répercussions sur :
- le niveau actuel, la variété et la distribution géographique de la biodiversité, comme les espèces et écosystèmes indigènes de l’Alberta
- les divers services écosystémiques et les avantages des écosystèmes, y compris l’eau propre, la pollinisation des cultures et les possibilités récréatives
Approvisionnement énergétique
Le changement climatique pourrait avoir une incidence sur l’approvisionnement énergétique en :
- perturbant la production et l’approvisionnement énergétiques pendant les phénomènes météorologiques extrêmes
- augmentant la pression exercée sur l’infrastructure de transmission
- accroissant la demande de génération électrique (charges supplémentaires engendrées par les besoins de climatisation)
Phénomènes météorologiques extrêmes
La fréquence ou l’intensité de certains types de phénomènes météorologiques extrêmes peut faire augmenter :
- les sècheresses
- les incendies de forêt
- les précipitations abondantes, avec l’augmentation associée du risqué d’inondations
- les tempêtes violentes individuelle
Exploitation forestière
Les températures plus chaudes et l’humidité réduite du sol créent les conditions propices pour que :
- les infestations de dendroctone du pin ponderosa se poursuivent
- les prairies repoussent les écosystèmes forestiers actuels
- les incendies de forêt aient de plus graves répercussions
Infrastructure
L’infrastructure (comme les bâtiments, les routes, les ponts, les pipelines et les lignes de transmission électrique) est généralement sensible aux changements progressifs dans la température et les régimes de précipitations. Les phénomènes météorologiques extrêmes peuvent facilement excéder la capacité de l’infrastructure.
Ressources en eau
Les tendances récentes et les projections en ce qui a trait aux ressources en eau comprennent les suivantes :
- la perte d’eau emmagasinée sous forme de glace et de neige a une incidence sur la périodicité et le niveau des débits d’eau dans les principaux bassins fluviaux;
- la diminution des débits d’eau en été, la baisse des niveaux d’eau des lacs et le recul des glaciers;
- le résultat net d’une réduction des eaux de surface et de l’humidité du sol ainsi que des variations plus importantes de l’humidité du sol d’une saison à l’autre et d’une année à l’autre.
Incidences en matière de finances et d’assurances
Payer pour s’adapter dès aujourd’hui permet d’éviter des dommages à l’avenir — et ainsi les couts qui y sont associés. À l’échelle mondiale, le Programme des Nations Unies pour le développement estime que pour chaque dollar dépensé aujourd’hui sur l’adaptation, on économisera sept dollars pour l’intervention en cas d’urgence.
- Entre 1983 et 2008, l’Alberta a subi des pertes moyennes d’environ 100 millions de dollars par année en sinistres catastrophiques causés par des évènements extrêmes (tempêtes de grêle, feux de forêt, inondations, etc.). Cette valeur a augmenté considérablement depuis 2009.
- L’Alberta a subi en moyenne 673 millions de dollars par année en sinistres assurés causés par des évènements extrêmes de 2009 à 2012.
- Selon le Bureau d’assurance du Canada, l’Alberta a vécu les deux catastrophes les plus couteuses de l’histoire canadienne avec les feux de forêt de Fort McMurray (3,58 milliards) et les inondations de 2013 dans le Sud de l’Alberta (1,7 milliard).
L’Alberta s’est engagée à élaborer une stratégie provinciale d’adaptation pour veiller à ce que la province soit mieux préparée et plus résistante face au changement climatique. Cette stratégie sera élaborée en consultant les Albertaines et les Albertains dans le cadre d’un processus de mobilisation distinct qui reconnait les défis et des possibilités uniques en matière d’adaptation.
Émissions actuelles de l’Alberta
Figure 1 : Profil des émissions de l’Alberta

Lettre | Source de l’émission | Pourcentage |
---|---|---|
A | Sable bitumineux (extraction, sur place et ailleurs) | 26 % |
B | Électricité / production de chaleur | 18 % |
C | Industrie pétrolière, gazière et minière | 17 % |
D | Transport | 15 % |
E | Agriculture | 7 % |
F | Résidentiel / commercial | 6 % |
G | Fabrication / construction | 6 % |
H | Industriel | 4 % |
I | Déchets | 1 % |
Sources des émissions
En 2013, les émissions provinciales de l’Alberta ont atteint 267 mégatonnes d’équivalents de dioxyde de carbone.
Plus de la moitié des émissions de l’Alberta sont le résultat de l’activité industrielle, manufacturière et de construction ainsi que de la production de l’électricité que nous consommons dans nos maisons, nos communautés et nos entreprises.
Le reste des émissions provient du chauffage de nos maisons et entreprises, des transports, de l’agriculture, de l’exploitation forestière ainsi que des déchets urbains.
Croissance des émissions
Les émissions de l’Alberta ont augmenté de 15 % depuis 2005. On s’attend à ce que les émissions de gaz à effet de serre de l’Alberta atteignent leur maximum au début des années 2020.
Ce que vous pouvez faire
Les choix que nous faisons tous les jours ont des répercussions sur la planète. Il y a de nombreuses façons pour les Albertaines et les Albertains de modifier simplement leur mode de vie afin de réduire leurs émissions et de jouer un rôle dans la lutte mondiale contre le changement climatique.
Découvrez certaines mesures que vous pouvez prendre pour diminuer votre consommation d’énergie, réduire vos émissions et économiser de l’argent.
À la maison
- Modernisez votre système de commande de chauffage en choisissant un thermostat programmable ou réglez la température à 16 degrés Celsius quand vous quittez la maison ou quand vous vous mettez au lit.
- Éteignez les lumières lorsque vous quittez une pièce et quand vous n’avez pas besoin d’éclairage. Pensez à installer des détecteurs de mouvement pour que les lumières s’allument et s’éteignent automatiquement.
- Remplacez vos ampoules par des diodes électroluminescentes (DÉL) à haut rendement énergétique.
- Réduisez la durée de vos douches à moins de cinq minutes.
- Achetez des appareils électroménagers à haut rendement énergétique, comme une laveuse ENERGY STAR®, qui utilise 50 % moins d’eau et 50 % moins d’énergie par brassée en moyenne.
- Renouvelez l’isolant et installez des fenêtres à haut rendement énergétique.
- Choisissez une tondeuse manuelle. Faire fonctionner une vieille tondeuse à essence pendant une heure peut créer autant de pollution que de conduire une voiture sur 500 kilomètres.
- Achetez des aliments et d’autres biens provenant de votre région autant que vous le pouvez. Une moins grande distance à parcourir signifie des émissions moins importantes.
Transport
- Déplacez-vous à pied, à vélo ou en transport en commun. Choisissez un véhicule écoénergétique si vous devez conduire.
- Si vous devez conduire pour vous rendre au travail, envisagez le covoiturage.
- Vérifiez la pression de vos pneus. Des pneus sous-gonflés de deux livres au pouce carré peuvent faire augmenter la consommation de carburant de 4 %.
- Utilisez un chauffe-bloc pour réchauffer le moteur de votre véhicule en hiver. Achetez une minuterie pour le chauffe-bloc et réglez-la de deux à trois heures avant l’heure où vous devrez démarrer votre voiture.
- Évitez de faire fonctionner votre moteur au ralenti. Le fonctionnement au ralenti pendant plus de 10 secondes par temps froid n’est pas nécessaire et gaspille de l’essence et de l’argent.
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