“Today the Government of Canada and the Government of British Columbia announced they will be moving forward with their agenda of normalizing drug use by decriminalizing deadly and dangerous drugs.

“Many cities across Canada have existed in a defacto state of drug decriminalization for years now. The de-policing of areas in major cities like Vancouver has led to significant increases in disorder, crime, drug use and death. These Liberal-NDP policies are clearly not working.

“Alberta’s government will never allow our communities to become sanctuaries for cartels and drug traffickers. This action will likely result in a dramatic increase in drug use, violence, trafficking and addiction – something that health systems are already overburdened with.

“Our government supports dealing with addiction as a health-care issue while keeping our communities safe. We should never have to choose between the two. We have spent the past three years putting in place unprecedented resources to fund and create treatment services so that people with the illness of addiction can get their lives back.

“As a neighbouring province, the Government of Alberta is alarmed by this announcement to decriminalize and we will be monitoring the situation very closely. I want to state in the strongest possible terms to the Government of Canada and the Government of British Columbia that Alberta will exhaust all options should their actions cause damage to Albertans.

“There has been no consultation on decriminalization of drugs between the federal government and the public or the Government of Alberta. In fact, Prime Minister Trudeau specifically said he would not decriminalize drugs in the last election. This is clearly a result of the Liberal-NDP coalition and was likely demanded by the NDP as a condition of the agreement.

“Since 2017, 50 per cent of people who fatally overdosed in Alberta spent time in a provincial correctional centre in the two years before their death. Eighty per cent of them were there for non-drug related offences and the remaining 20 per cent were there for drug trafficking offences. Since 2017, fewer than five people who were arrested and sent to jail for simple possession died of an overdose. Therefore, the notion that decriminalizing drugs will have any significant effect on the overdose crisis is simply not grounded in reality.

“I would also strongly urge the Government of Canada to instead focus their efforts on the interdiction of deadly and dangerous drugs at the border. We know that many of these drugs are manufactured in black market labs and trafficked into Canada by criminals and cartels. Yet, we have seen no effort from the Government of Canada to increase resources for the Canadian Border Services Agency in support of efforts to interdict these deadly and dangerous drugs.”

Alberta's Recovery Plan

Le premier ministre Jason Kenney a fait la déclaration suivante à la suite de l’annonce conjointe de la décriminalisation des drogues par les gouvernements du Canada et de la Colombie-Britannique :

« Aujourd’hui, les gouvernements du Canada et de la Colombie-Britannique ont annoncé qu’ils poursuivront leurs efforts de banalisation de la consommation de drogues en décriminalisant les drogues dangereuses et mortelles.

« Depuis de nombreuses années déjà, plusieurs villes canadiennes vivent dans un état de décriminalisation des drogues. Le retrait des policiers de certaines zones dans de grandes villes comme Vancouver a entraîné une augmentation significative du désordre, de la criminalité, de la consommation de drogues et des décès. Ces politiques libérales et néo-démocrates ne fonctionnent manifestement pas.

« Le gouvernement de l’Alberta ne permettra jamais que nos collectivités deviennent des sanctuaires pour les cartels et les trafiquants de drogue. Cette décriminalisation se traduira probablement par une hausse vertigineuse de la consommation de drogues, de la violence, du trafic et de la toxicomanie – des problématiques qui surchargent déjà les systèmes de santé.

« Notre gouvernement est d’accord pour traiter la toxicomanie comme un problème de santé, tout en assurant la sécurité de nos collectivités. Nous ne devrions jamais avoir à choisir entre les deux. Au cours des trois dernières années, nous avons engagé des ressources sans précédent pour financer et créer des services de traitement afin que les personnes atteintes de la maladie de la dépendance puissent reprendre une vie normale.

« En tant que province voisine, le gouvernement de l’Alberta est inquiet et nous suivrons la situation de très près. Aux gouvernements du Canada et de la Colombie-Britannique, je tiens à affirmer, le plus clairement possible, que l’Alberta épuisera toutes les options possibles si leur décision de décriminaliser les drogues cause des préjudices aux Albertains.

« Aucune consultation sur la décriminalisation des drogues n’a eu lieu entre le gouvernement fédéral et le public ou le gouvernement de l’Alberta. En fait, lors des dernières élections fédérales, le premier ministre Trudeau avait clairement dit qu’il ne décriminaliserait pas les drogues. Cette mesure est indéniablement attribuable à la coalition libérale-néo-démocrate et a probablement été une condition d’adhésion exigée par le NPD.

« Depuis 2017, 50 % des personnes ayant succombé à une surdose en Alberta ont séjourné dans un centre correctionnel provincial au cours des deux années précédant leur décès. Quatre-vingts pour cent d’entre elles y étaient incarcérées pour des infractions non liées aux drogues, alors que les 20 % restants y étaient pour des infractions liées au trafic de stupéfiants. Depuis 2017, moins de cinq personnes envoyées en prison pour simple possession sont mortes d’une surdose. Par conséquent, l’idée que la décriminalisation des drogues aura une incidence importante sur la crise des surdoses n’est que pure fabulation.

« J’encourage fortement le gouvernement du Canada à concentrer ses efforts sur l’interception des drogues dangereuses et mortelles à la frontière. Nous savons que beaucoup de ces drogues sont fabriquées dans des laboratoires clandestins et sont introduites au Canada par des criminels et des cartels. Pourtant, nous constatons que le gouvernement du Canada n’a fait aucun effort pour augmenter les ressources de l’Agence des services frontaliers du Canada en appui aux efforts visant à intercepter ces drogues dangereuses et mortelles. »

Alberta's Recovery Plan